La nature me le rendra

Ces dernières années j’ai tenté d’éveiller les miens à la nature et à ses bienfaits.

Et oui, c’est pas pour me vanter, mais chez moi, c’est un peu la petite maison dans la prairie version 21è siècle.

Enfin surtout pour moi.

Parce que le principe d’une poubelle de couleur différente selon le déchet, pour un ado, c’est semble-t-il un concept de l’ordre de l’abstraction philosophique : incompréhensible.

Chez moi, c’est aussi gueuletons à tous les repas depuis que je fais partie d’une AMAP.

Enfin, surtout pour moi.

Parce que le gratin de blettes carde, les tagliatelles de courgettes ou le potage de potimaron au cèleri accompagné de son pain aux graines de courge, bizarrement, ça ne fait pas l’unanimité.

Et je vous passe les réflexions sur le nettoyage des vitres au vinaigre blanc (ça pue !), le savon d’Alep (ça mousse pas !) et la lessive maison (on se croirait chez les Deschiens…!)

Mais je tiens bon telle une éolienne en pleine mer, face à tous ces assauts de consuméristes inconscients.

Parce que je sais qu’un jour ils me seront reconnaissants des les avoir ainsi menés, certes par des chemins parfois détournés, à la rencontre de Mère Nature.

Et ça c’est très important.

Enfin, surtout pour moi…

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