Il y a quelques semaines, notre chat, ISIS, a du être euthanasié.
On a tous versé une larme .
Mais la vie continue, on a parfois l’impression de l’entendre miauler de temps à autre et puis… voilà, on l’aimait bien mais ce n’était qu’un chat.
Foin de pleurnichardes et de lamentations. Ce n’est pas le genre de la famille et il se passe tant de choses plus graves dans le monde.
Mais les chagrins d’enfance sont incommensurables et mon plus jeune fils a vécu cet évenement avec une tristesse infinie. Il a voulu accompagner ISIS jusqu’à la piqure fatale, a posé plein de question au vétérinaire entre deux flots de larmes, demandant si elle allait souffrir, comment il allait procéder, ce qu’il allait faire ensuite du corps…
Et puis un soir, quelques temps plus tard, au cours d’un trajet en voiture silencieux, il m’a demandé, avec une voix pleine d’assurance et sans attendre de réponse : » maman, en fait on ne la reverra plus jamais, jamais Isis ».
Je n’ai pas eu besoin de lui dire que la mort fait partie de la vie, que chacun se débrouille comme il peut avec l’éternité et que les êtres qu’on a aimé sont toujours à nos côté pourvu qu’on continue de penser à eux…
Il avait compris, tout seul et grandi d’un seul coup …