De mots en maux (je vous avais dit que je suis aussi powète ?)

Parfois, je pense à toutes ces paroles qu’on a entendues sans y prendre garde sur le coup, des petites phrases qui s’impriment dans notre inconscient malgré nous.

Certaines, prononcées il y a des années reviennent parfois comme des boomerangs.

Comme ce « à 50 ans on est fatigué » lancé par ma mère il y a des années.

J’avais à peine 25 ans mais sous le mot « fatigué », sans vraiment comprendre ce qu’elle voulait dire j’avais bien saisi la lassitude, le temps qui passe et les interrogations.

Et il faut croire que le message est passé puisque je m’en souviens encore.

Aujourd’hui,  je vis à mon tour ce passage vers la cinquantaine à la fois compliqué et exaltant et cette phrase prend enfin tout son sens. Je le vis d’une manière bien différente certainement, libérée de beaucoup des tabous sur le sujet mais consciente qu’avant nous, des générations de femmes ont traversé ce même chemin.

Et que le notre est tout de même certainement un peu plus facile à parcourir.

Aujourd’hui ma mère est une jolie vielle dame de 75 ans et, bizarrement quand je lui pose la question, elle ne garde aucun souvenir d’avoir un jour prononcé cette phrase…

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