Ça y’est, les billets de tombola sont arrivés !
Et oui, c’est le mois de juin, celui des kermesses de fin d’année.
Je les pratique depuis maintenant 15 ans puisque j’ai commencé avec la première année de maternelle de mon fils aîné.
Alors, on se met tout de suite d’accord : loin de moi l’idée de dire du mal de ces réunions gaies et joyeuses si chères à nos adorables poussins. Loin de moi, mais… comment dire, au bout de 15 ans et au troisième enfant, une sorte de lassitude s’installe.
Et quand arrive le moment de s’inscrire dans le cahier de liaison sur la liste des participants à l’organisation de ces fiestas annuelles, j’ai comme une raideur dans le coude, un genre d’instinct primaire qui me fait renifler le traquenard.
Attention, ce n’est pas une débutante qui vous parle !
J’ai déjà à mon actif, toute classe et école confondues :
- des fortunes dépensées en « enveloppes magiques » et autres billets de tombola
- des dizaines d’heures passées à surveiller le stand chamboule-tout en plein cagnard : une année à la caisse, la suivante au ramassage des balles (passé un certain âge, mieux vaut la caisse…)
- d’ innombrables soirées à confectionner des cakes aux olives et autres salades de riz/maïs/saucisses de Strasbourg/gruyère/thon/mayonnaise (toujours un grand succès !)
- des heures de queue pour retrouver mon enfant avec la tête de Dark Vador ou Frankenstein (stand maquillage)
Donc, passé aujourd’hui la quarantecinquaine (j’ai inventé ce mot, donc n’allez pas chercher dans votre Dico), je réclame un droit de retrait, une suspension de séance, un stop au cumul des années de kermesse : JOKER !
En plus, nan mais c’est vrai, on n’a jamais rien gagné à la tombola…