D’emblée, on se met à l’aise, il y a encore peu, pour moi, sortir son portable dans le métro pour faire une partie de solitaire c’était le summum du geek !
Donc, je pars de loin ! Et j’ai encore du chemin à faire…
Par exemple, écouter »anti social, tu perds ton sang froid » à fond les manettes, avec des écouteurs dans les oreilles : j’ai encore l’impression que tout le wagon entend, je regarde tous les visages avec angoisse en me disant que parmi eux se trouve forcement un flic de la brigade des moeurs qui va m’arrêter pour tapage sur la voie publique….
De même que pouvoir faire des photos avec un téléphone est encore une grande source d’émerveillement puéril pour moi et les voir ensuite sur ma télé, nan mais les voir ensuite sur ma télé, en énorme en plus : un truc de malade !!
Evidemment, je me fais huer par mes enfants comme si je sortais de la dernière caverne habitée, mais n’ayant jamais été portée vers la technologie, je sais rester digne. Les malheureux, ils n’ont connu ni le téléphone à cadran ni les polaroïds.
Surtout que, sans médire, il y a parfois des loupés.
Hier, je me suis lancée dans la recherche vocale (le truc où tu poses une question à ton téléphone en le tenant bien fermement devant ta bouche sans bouger, sinon, il comprend pas). Je cherchais des infos sur le film « Desperatly Seeking Susan » et il m’a proposé en réponse : « l’esprit critique de Cézanne »…
Ça m’ a rassurée, je ne suis pas la seule à avoir encore du chemin à faire…