Bon, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, je suis l’heureuse maman d’un bachelier !
Ça fait tout de même des semaines qu’on vivait comme en suspension : l’aura, l’aura pas ????
C’était pas gagné mais ça y’est : yeeeesssss !!!
Voir le visage radieux de mon fillot vendredi dernier m’a fait chaud au cœur.
Mais une fois l’euphorie passée (danse de la victoire topless, champagne au goulot et 10 000 textos envoyés en 10 minutes à la terre entière…) un passage en cellule de dégrisement s’impose…
Parce que mon fils bachelier, c’est à la fois une immense libération et une sensation de perte un peu étrange.
En fait, on était tellement concentrés sur cet objectif qu’on a fini par le prendre pour une fin en soi.
Alors qu’en réalité ce n’est à nouveau qu’une étape, un bout de chemin, un pan du parcours.
Jusqu’ici, nos vies restaient imbriquées, mêlées, et là comme une évidence, ce qu’on pressentait depuis longtemps est arrivé : le petit garçon va commencer sa vie d’homme.
Sa route va continuer mais cette fois-ci … sans nous, comme en parallèle.
Il ne sera jamais loin mais plus vraiment là.
Ce qui me rassure c’est qu’on a encore 2 petits frères en pépinière à la maison, de quoi tenir encore quelques années. S’ils ont leur bac un jour, ce sera aussi champagne au goulot et danse de la victoire.
Et par souci d’équité, toujours topless, bien sûr !